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#HautesPyrénées Attaque d’une gendarmerie au molotov et à la barre de fer

L’expert psychiatre qui a examiné Sébastien ne lui a diagnostiqué aucune pathologie mentale. Pourtant, force est d’admettre que son comportement de jeudi dernier est aussi aberrant que dangereux. Ce jour-là, vers 20h30, il se rend au poste de gendarmerie provisoire du Barcarès, attribué à la gendarmerie mobile de Tarbes.

Il attend que les militaires partent en patrouille et se précipite sur les locaux pour en briser une fenêtre.

Immédiatement, il allume le cocktail molotov qu’il a préparé. Dès que les flammes surgissent, il demande à un agent de sécurité d’appeler les pompiers et les militaires. En les attendant, il entasse des pierres et s’empare de la barre de fer qu’il a dans son sac.

Il agresse les gendarmes dès qu’il les aperçoit. Ces derniers seront forcés de se servir du pistolet à impulsions électriques pour le maîtriser.

Lundi, devant le tribunal, Sébastien assume parfaitement ses actes. Deux jours plus tôt, les militaires avaient dû l’obliger à quitter un camping dans lequel il avait créé en incident. « Ils m’avaient insulté! Et puis, je suis en sevrage de subutex ».

Et, surtout, il avait ingurgité valium et alcool… « Il avait tout préparé, intervient la procureure. Il avait téléphoné à deux reprises aux gendarmes pour les menacer: « Je vais venir avec un bazooka et vous tuer ». En fait, il voulait les prendre par surprise et en découdre ».

Elle requiert 2 ans de prison et un suivi socio judiciaire.

« Oui, il y a eu cette intervention suite à un conflit familial dans le camping. Il a ensuite voulu parler à ce fameux gendarme qui l’aurait insulté, mais pas réussi à le joindre. L’effet de manque à son traitement de substitution combiné à l’alcool et aux médicaments a fait le reste », explique Me Ouardi.

C’est une explication, mais certainement pas une excuse.

Le tribunal condamne le prévenu à 2 ans d’emprisonnement avec maintien en détention. Sébastien devra subir un suivi socio-judiciaire durant 5 années avec obligation de soins et de travailler.

Midi Libre


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