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« Ils se ressemblent tous ! » : Hillary Clinton accusée de racisme contre les noirs (VIDEO)

La candidate démocrate à la présidentielle américaine de 2016, Hillary Clinton, s’est amusée ce 29 octobre du fait qu’une présentatrice a confondu deux personnalités noires. «Ils se ressemblent tous !», s’est-elle alors esclaffée.

«Je sais qu’ils se ressemblent tous !» Telle fut la réaction, apparemment teintée d’humour, de l’ex-candidate démocrate à l’élection présidentielle, à l’erreur d’une présentatrice ayant confondu deux hommes politiques démocrates noirs. Dans une vidéo diffusée ce 29 octobre, Hillary Clinton est interviewée par Kara Swisher, qui travaille pour Recode, un site internet dédié aux nouvelles technologies.

«Que pensez-vous [du sénateur démocrate] Cory Booker, qui a dit, en gros, qu’il fallait frapper [les Républicains] au menton ?», demande la présentatrice à Hillary Clinton, en référence à des propos polémiques de l’ancien procureur général des Etats-Unis, Eric Holder.

«Euh, ça c’était Eric Holder», répond alors l’ancienne Première dame en reprenant son interlocutrice. «Je sais qu’ils se ressemblent tous !», s’esclaffe-t-elle alors, provoquant les rires de l’assemblée et de son intervieweuse. Pourtant, Cory Booker est un homme chauve et rasé de près alors qu’Eric Holder a le cheveu grisonnant et arbore une moustache.

Ancien procureur nommé par Barack Obama, Eric Holder avait en effet réagi à une phrase qu’avait prononcée Michelle Obama en octobre 2016. Evoquant la façon d’éduquer ses filles, et dans le même temps de combattre les Républicains, elle avait déclaré : «Nous leur expliquons que, quand quelqu’un est cruel ou se comporte en tyran, il ne faut pas s’abaisser à son niveau. Non, notre devise c’est : « Quand ils s’abaissent, on s’élève. »»

Le 10 octobre 2018, Eric Holder, dans le cadre de la campagne démocrate en Floride en vue des élections de mi-mandat, avait détourné la formule de l’ex-première dame dans des termes bien moins chevaleresques. «Michelle [Obama] dit toujours : « quand ils s’abaissent, on s’élève ». Non, quand ils s’abaissent, on les frappe !»


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