Selon une tactique bien connue de la gauche, l’opposition italienne veut fouler aux pieds les dĂ©cisions des citoyens par des moyens non dĂ©mocratiques. C’est ainsi que des procès sont faits Ă la Lega afin de lui confisquer toute sa fortune et Ă son chef, Matteo Salvini, sous le prĂ©texte ridicule de «  sĂ©questration aggravĂ©e de personnes », pour avoir interdit Ă des clandestins de pĂ©nĂ©trer en Italie. MalgrĂ© cela, ou plus probablement Ă cause de cela, la Lega confirme dans les sondages sa position de premier parti d’Italie, devant le Mouvement 5 Ă©toiles, tandis que le Parti dĂ©mocratique (socialiste) n’est plus soutenu que par moins d’un Ă©lecteur sur cinq.
Les sondages électoraux de la première semaine de septembre voient décoller la Lega, qui gagne encore deux points et demi, arrivant à 31,5%, dépassant de quatre points le Mouvement 5 étoiles, qui baisse de 2,1% et se raccroche à 27,5%. Quant au Parti démocratique, il chute de 0,5 points, finissant à 17,1% des intentions de vote.
Auteur et traduction : Claude Haenggli de LesObs.ch
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