Selon un récent sondage d’opinion publié dans le quotidien romain Il Messaggero, 67% des Italiens veulent que l’Italie ferme ses ports aux bateaux amenant des migrants ou que tous les migrants transportés en Italie soient expulsés et 61% veulent un blocage naval de la côte libyenne (…)
Le débat sur les flux de migrants tend à se tenir dans le contexte de personnes qui fuient les guerres en Syrie et en Libye. Pourtant, selon Eurostat, le bras statistique de l’UE, des 46 995 migrants arrivés en Italie au cours des quatre premiers mois de cette année, seuls 635 étaient des Syriens et 170 étaient des Libyens. En revanche, 10 000 provenaient du Nigéria, 4 135 du Bangladesh, 3 865 de la Gambie, 3 625 du Pakistan et 3 460 du Sénégal. Aucun de ces pays ne peut être considéré comme étant en situation de guerre civile (…)
Des enquêtes judiciaires sont menés contre les ONG « humanitaires » par des magistrats italiens pour trouver une éventuelle collusion avec des passeurs de migrants. Carmelo Zuccaro, le magistrat en charge, a déclaré au quotidien de Turin La Stampa en avril: «Nous avons des preuves qu’il existe des contacts directs entre certaines ONG et les passeurs de migrants en Libye.» Il a déclaré que des appels téléphoniques ont été effectués en Libye à certaines ONG, des lampes ont été allumé pour éclairer la route vers les bateaux de ces organisations, et certains de ces bateaux ont brusquement éteint leurs transpondeurs de localisation.
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