Ce programme inĂ©dit doit permettre de faire entrer des travailleurs moins qualifiĂ©s dans les secteurs comme la restauration, le bâtiment, le soin aux personnes, souffrant d’une pĂ©nurie de bras. (…)
Les milieux d’affaires (fĂ©dĂ©ration Keidanren en tĂŞte), dont le Premier ministre Shinzo Abe est proche, plaident depuis longtemps pour ouvrir davantage la porte aux Ă©trangers, mais l’exĂ©cutif jongle prudemment pour ne pas susciter l’ire des nationalistes qui reprĂ©sentent un important soutien populaire du Parti libĂ©ral-dĂ©mocrate (PLD) au pouvoir. InterrogĂ© sur la façon dont son gouvernement prĂ©voit d’intĂ©grer des migrants, M. Abe a rejetĂ© cette idĂ©e. « Ne vous mĂ©prenez pas, s’ils vous plaĂ®t » , a-t-il rĂ©pondu au Parlement. « Il n’est pas admissible de forcer des Ă©trangers Ă accepter les valeurs de son pays » , a-t-il affirmĂ©. « Il est important de prĂ©parer un environnement permettant une coexistence dans le respect mutuel » . (…)
Selon les statistiques officielles, le Japon comptait en 2017 environ 1,28 million de travailleurs étrangers sur une population de 128 millions d’habitants. Plus d’un tiers (459.000 personnes) est constitué d’époux ou épouses de personnes de nationalité japonaise, de Sud-coréens présents de très longue date au Japon mais ayant gardé leur nationalité d’origine ou encore de descendants de nationalité étrangère de Japonais ayant émigré.
Source :Â news.yahoo
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