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Julie, khâgneuse convertie à l’islam et radicalisée en prépa, est morte en Syrie : sa mère catholique témoigne

Après un bac littéraire obtenu avec mention, Julie s’est convertie à l’islam. (…) « C’est en khâgne, en deuxième année, que Julie a commencé à changer » se souvent sa mère.

Sa mère catholique dédouane l’islam véritable dans la manipulation de sa fille

Avec ses mots de mère, son émotion aussi, Lydie a raconté comment sa fille avait été victime d’un lent processus de manipulation, « sans aucun lien avec les fondements de l’Islam », précise Lydie, elle-même catholique. Tout au long de son récit, l’enseignante n’a eu de cesse de rappeler aux jeunes qu’ils devaient être vigilants, que la dérive sectaire pouvait toucher tout le monde, et échanger avec leurs familles et leurs interlocuteurs dans les établissements scolaires.

Julie s’était convertie à l’islam et, en 2014, était partie à Raqqa, avec son mari, un salafiste radical. Son corps vient d’être retrouvé dans des circonstances mystérieuses. Ses parents ont déposé une plainte contre X pour meurtre et assassinat.

Des cauchemars récurrents

Une nuit, Lydie s’est réveillée en pleurs. Dans son cauchemar, elle était en Syrie, sur une route barrée par un poste-frontière. De l’autre côté, il y avait ses trois petits-enfants, seuls et apeurés. Plus loin, elle voyait sa fille voilée de noir lui faire un petit signe de la main, avant de tourner le dos et de disparaître peu à peu.

Le 2 février 2019, Lydie a appris la mort de sa fille. Le corps de Julie a été retrouvé en novembre dans une localité à l’est de la Syrie. A côté d’elle gisait un bébé, enroulé dans un tapis.

L’épopée tragique de la jeune française aura duré presque cinq ans… Des années de torture pour ses parents, Lydie et Patrice, que « l’Obs » suit depuis le départ en Syrie de leur fille, en octobre 2014. Julie Maninchedda, 27 ans, avait trois autres enfants de son premier époux, le djihadiste allemand Martin Lemke, 28 ans, aujourd’hui détenu par les Forces démocratiques syriennes (FDS). Trois petits garçons, aujourd’hui placés en camp de réfugiés, que leurs grands-parents essaient désespérément de faire revenir en France, tout en faisant le deuil de leur fille unique.

Sources : nouvelobs.com, nordeclair.frnouvelobs.com

 


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