Lors d’une réunion de la coalition internationale contre Daesh pour l’Afrique à Casablanca, le ministre des Affaires étrangères égyptien a invité la communauté internationale à considérer urgemment le risque qui pèse sur le continent africain.
C’est une menace que l’émergence de Daesh avait quelque peu fait oublier, du moins dans les gros titres de la presse occidentale : la nébuleuse al-Qaïda connaît pourtant une phase de regain d’activité sur le continent africain. Le 26 juin, le ministre des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita, a lancé l’alerte face au risque que l’organisation terroriste fait peser sur son pays.
« Le Maroc a déjà attiré l’attention sur ce problème il y a plus d’une quinzaine d’années », a rappelé le ministre à l’occasion d’une réunion régionale de la coalition internationale contre Daesh pour l’Afrique qui se tenait à Casablanca. Annonçant qu’environ 10 000 combattants du groupe Etat islamique et d’al-Qaïda au Maghreb islamique étaient présents sur le continent africain, il a estimé que «la branche la plus active d’al-Qaïda» se trouvait désormais au Maghreb.
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