Lors du conseil européen de juin 2018, les chefs d’État et de gouvernement, ont confirmé la nécessité d’un contrôle plus efficace des frontières extérieures de l’UE et sont convenus que le rôle du corps européen de garde-frontières et de garde-côtes «devrait être encore renforcé par des ressources accrues et un mandat élargi». L’Europe doit être en mesure de gérer efficacement ses frontières extérieures, d’améliorer les retours et d’assurer un niveau élevé de sûreté à l’intérieur de l’Union.
La mise en place du corps européen de garde-frontières et de garde-côtes en 2016, réalisée en un temps record à la suite d’une proposition de la Commission, a représenté à cet égard un changement radical, et des progrès importants ont été accomplis au cours des deux dernières années. Le recours à des contributions volontaires des États membres pour le personnel et l’équipement de ce corps a cependant entraîné des lacunes persistantes qui ont nui à l’efficacité des opérations conjointes. Sur la base de ces deux années d’efforts et en réponse à l’invitation du Conseil européen, la Commission propose aujourd’hui de fournir au corps européen de garde-frontières et de garde-côtes les ressources et le mandat lui permettant d’intervenir avec le niveau d’ambition nécessaire pour protéger efficacement les frontières extérieures de l’UE et assurer l’entière solidarité de l’UE en matière de gestion des migrations et des frontières.
Un nouveau corps permanent de 10 000 agents opérationnels investis de pouvoirs d’exécution et dotés de leur propre équipement garantira que l’Union dispose des capacités nécessaires pour intervenir au besoin, à tout moment et en tout lieu, le long des frontières extérieures de l’Union ainsi que dans des pays tiers. Son mandat sera plus strict en matière de retour et il coopérera étroitement avec la nouvelle agence de l’UE pour l’asile.
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