Un rapport sur les liens entre l’islam et la radicalisation au sein des jeunes a été repoussé à après les élections présidentielles, de peur que ses conclusions ne fassent monter Marine Le Pen.
Dans une conférence de presse à Paris, les chercheurs Olivier Galland et Anne Muxel ont délivré quelques grosses lignes choquantes qui souligneront le lien net entre être musulman et avoir des idées radicales.
Voici ce que nous savons jusque là :
11% des sondés ont été classés comme ayant une vision absolutiste de la religion définie par leurs croyances en la supériorité de la religion sur la science. 6% des étudiants chrétiens croient en l’absolutisme religieux, alors que le chiffre monte à 32% pour les étudiants musulmans.
Sans rapport avec leur résultats à l’école ni la profession de leurs parents, un jeune musulman a 4 fois plus de chances d’adhérer à des idées radicales qu’un jeune chrétien.
24% des sondés ont complètement refusé de condamner la tuerie de Charlie Hebdo. 21% ont refusé de condamner le massacre du Bataclan, qui a fait 130 morts et 368 blessés.
Le rejet de la laïcité ou de l’homosexualité est plus prononcé parmi les musulmans que dans les autres religions.
33% des étudiants musulmans considèrent qu’il est « acceptable » de « participer à des actions violentes pour ses idées« .
20% des étudiants musulmans sont d’accord que dans la société moderne, il est acceptable de combattre les armes à la main pour sa religion.
Quand on leur a demandé si ces attitudes pouvaient être dues à des facteurs économiques et sociaux ou à un sentiment de stigmatisation, les chercheurs ont répondu que « l’appartenance à la religion musulmane est le facteur le plus prédicteur« .
Un torchon de gauche, Le Monde, a accusé les chercheurs de vouloir « ouvrir la boite de Pandore »
Parfois la vérité fait mal…
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