Union des cucks. Le groupe du Parti populaire européen (PPE), qui réunit les formations de droite et de centre-droit de l’Union européenne, a voté pour la suspension du Fidesz, le parti du Premier ministre hongrois Viktor Orban.
Le Parti populaire européen (PPE), qui réunit les formations de droite et de centre-droit de l’Union européenne, comme la CDU de la chancelière allemande Angela Merkel ou Les Républicains (LR) en France, a décidé de suspendre le parti du chef du gouvernement hongrois, le Fidesz, en raison de ses positions jugées nationalistes.
Selon le président du PPE, le Français Joseph Daul, cette suspension signifie que le Fidesz n’aura, jusqu’à nouvel ordre plus le droit de participer aux réunions du PPE, sera privé de ses droits de vote et ne pourra pas présenter de candidats à des postes.
La décision a été prise par l’Assemblée politique du PPE, réunissant notamment Joseph Daul, les dix vice-présidents, la direction du groupe au Parlement européen et un représentant de chaque parti membre.
Le gouvernement hongrois avait averti qu’en cas de suspension, le Fidesz «quitterait immédiatement le PPE», selon un communiqué.
Des valeurs « de moins en moins chrétiennes » car radicales contre l’immigration
Dans un entretien le 20 mars à la radio allemande Deutschlandfunk, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker (du Parti populaire chrétien-social), avait réclamé une fois de plus une exclusion de Viktor Orban du PPE, affirmant que «depuis des années», le Fidesz «s’éloign[ait] des valeurs démocrates-chrétiennes». «Sa place est hors du PPE», a tranché Jean-Claude Juncker, membre de celui-ci, mais qui n’a pas participé pas à cette réunion.
Viktor Orban suscite la controverse au sein du PPE en raison de déclarations et mesures jugées trop radicales par ses membres, sur l’immigration ou l’Union européenne notamment.
Source : RT France
En savoir plus sur Notre Quotidien
Subscribe to get the latest posts sent to your email.