Répondant à l’appel des Nations Unies au gouvernement hongrois de retirer le projet de loi « Stop Soros », qui a été présenté mardi, le ministère des Affaires étrangères a déclaré que la priorité absolue du gouvernement était d’assurer la sécurité du peuple hongrois.
Dans un communiqué publié mercredi, le ministère a déclaré que le HCR avait attaqué ces dix dernières années le gouvernement hongrois dans le cadre de la protection des frontières contre l’immigration clandestine. L’organisme des Nations Unies soutient que les migrants devraient être libres de voyager entre les pays et que les passages illégaux des frontières devraient rester impunis, a indiqué le ministère.
« Le gouvernement hongrois ne l’accepte pas », a déclaré le communiqué, ajoutant que la migration illégale n’était pas un droit humain fondamental. « Aider la migration illégale n’est pas un acte d’humanité mais un crime et un risque pour la sécurité. La migration est une question de sécurité nationale « , a déclaré le ministère.
Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a demandé mardi au gouvernement hongrois de retirer le projet de loi qui, selon lui, limiterait considérablement les ONG et les particuliers dans leurs efforts pour aider les réfugiés et les demandeurs d’asile.
« L’asile est un droit fondamental de l’homme, pas une infraction pénale », a déclaré Pascale Moreau, la responsable européenne du HCR.
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