Mise en examen après la diffusion d’images d’exécutions commises par l’État islamique, la présidente du Rassemblement national refuse de se plier à l’expertise psychiatrique demandée avant son jugement.
«Avec les magistrats, il faut s’attendre à tout…» Malgré cet avertissement lâché à quelques journalistes en marge de son premier déplacement de rentrée, à Châlons-en-Champagne, le 7 septembre, il est une décision de justice à laquelle Marine Le Pen était loin de s’attendre: celle lui imposant une expertise psychiatrique.
«Je croyais avoir eu droit à tout: eh bien non! Pour avoir dénoncé les horreurs de Daech par tweets, la justice me soumet à une expertise psychiatrique! Jusqu’où vont-ils aller?», s’est scandalisée la présidente du Rassemblement national sur Twitter ce jeudi matin, révélant en même temps l’ordonnance émanant du tribunal de grande instance de Nanterre.
Je croyais avoir eu droit à tout : eh bien non ! Pour avoir dénoncé les horreurs de #Daech par tweets, la « justice » me soumet à une expertise psychiatrique ! Jusqu’où vont-ils aller ?! 🤯 MLP
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 20 septembre 2018
Mais Marine Le Pen ne s’y rendra pas. «Je n’irai pas, bien entendu, me soumettre à cette expertise psychiatrique», a-t-elle affirmé devant des journalistes, à l’Assemblée nationale. «J’attends de voir comment les magistrats comptent m’y contraindre», a-t-elle ajouté. La décision de soumettre l’ancienne candidate à la présidentielle à expertise a été prise par les magistrats dans le cadre d’une affaire remontant à 2015, dans laquelle Marine Le Pen a été mise en examen au mois de mars pour «diffusion d’images violentes». Il lui est reproché d’avoir posté sur les réseaux sociaux des photos d’exécutions d’otages par le groupe État islamique, notamment celle de l’Américain James Foley.
Source : Le Figaro
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