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La Ligue du LOL : des journalistes gauchistes avouent avoir cyber-harcelé des féministes pendant des années

Source : liberation.fr

Vous nous demandez si la ligue du LOL existait, et harcelait des féministes sur les réseaux sociaux. C’est en effet ce qu’affirment ces derniers jours plusieurs messages postés sur Twitter. «Si vous soutenez ne serait-ce qu’un minimum la bande de harceleurs et autres potes d’agresseurs qui se sont hissés en position de pouvoir –notamment sur cette plateforme – en marchant publiquement sur des meufs et minorités pendant des années, barrez-vous de mes follows», écrit par exemple mercredi une internaute. En réponse à un internaute qui lui demande de quoi elle parle, elle précise : «Ça fait référence à la Ligue du LOL qui ont harcelé des meufs pendant des années et ont continué leurs carrières pépères sans jamais s’excuser ni avoir à rendre des comptes.»

Le même jour, Daria Marx, cofondatrice du collectif Gras politique, et coauteure du livre Gros n’est pas un gros mot : chroniques d’une discrimination ordinaire, écrivait également sur Twitter : «Je n’ai pas oublié non plus. La ligue du LOL. Et ses preux chevaliers féministes en 2019. Je vous crache bien à la gueule.»

Valérie Rey-Robert, qui tient le blog féministe «Crêpe Georgette», auteure du livre Une culture du viol à la française, qui sortira le 21 février, a aussi eu ces mots le lendemain : «Perso, je n’oublie rien. Les sales petits mecs. C’était il y a moins de cinq ans et ils sont désormais tous vus y compris par des féministes comme des gars cools et féministes ?»

Elle désigne le nom d’un groupe privé Facebook, créé par Vincent Glad à la fin des années 2000. Y ont figuré, et y figurent encore, une trentaine de personnes pour la plupart issues de nombreuses rédactions parisiennes, du monde de la publicité ou de la communication.

«Cet endroit réunissait parmi les plus grands talents de Twitter de l’époque», résume à CheckNews le podcaster Henry Michel, qui a un temps fait partie de ce groupe. Qu’y faisait-on ? «Surtout des blagues, qu’on ne pouvait pas faire en public. C’était brillant, c’était bête, il y avait ce côté observatoire des personnages de Twitter, on s’échangeait des liens, des photos, on se moquait des gens. C’est l’endroit où je me suis tapé les plus grosses barres de rire à l’époque», répond le même Henry Michel.

Ce que confirment Vincent Glad et Alexandre Hervaud, journalistes à Libération, et membres (toujours) actifs de cette page Facebook : «C’est un groupe d’amis Facebook, comme tout le monde en a», dit le premier. «On y faisait des blagues, un travail de veille, c’est d’un commun absolu, il n’y a jamais eu, à l’intérieur de ce groupe, d’obsession antiféministe. On se moquait de tout, et tout le monde», assure le second.

Source : liberation.fr


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