« Son acte n’était pas politique, les hommages qui lui sont rendus ne doivent pas l’être non plus » a également commenté le frère de l’officier.
Une famille en deuil contrainte de sortir de son silence en raison d’une opinion qu’elle n’a jamais donnée. Voici la mésaventure subie par le clan Beltrame, presque un mois jour pour jour après l’acte héroïque d’Arnaud, assassiné lors de la prise d’otage du Super U de Trèbes (Aude) après s’être substitué à une femme retenue par le terroriste Radouane Lakdim.
Tard mercredi soir, L’Essor, un journal indépendant spécialisé dans l’univers de la gendarmerie, avançait que les mairies Front national souhaitant baptiser une rue, une allée ou une salle de sports au nom du lieutenant-colonel étaient priées par l’entourage du défunt de se rétracter. Une folle et fausse polémique plus tard, il n’en est fait rien.
« Mon fils appartient à tous les Français »
« Mon fils appartient à tous les Français. C’est du grand n’importe quoi cette histoire. De toute manière, qui sait si dans deux ans ou cinq ans les mairies seront toujours tenues par le FN ? ». Le frère d’Arnaud Beltrame a, lui, indiqué : « Son acte n’était pas politique, les hommages qui lui sont rendus ne doivent pas l’être non plus ».
Extrait de : Le Parisien
En savoir plus sur Notre Quotidien
Subscribe to get the latest posts sent to your email.