À mesure que la peste porcine africaine se propage, les pays européens craignent les dommages pouvant être causés à leur secteur agricole.
La maladie mortelle – qui provoque des saignements internes et des hémorragies chez les porcs – se propage rapidement dans l’Europe de l’Est, généralement par le sanglier, qui parcourt de longues distances et peut infecter les porcs domestiques élevés dans des fermes.
En réaction, des pays comme l’Allemagne, premier producteur de porc de l’UE, redoublent d’efforts pour protéger leurs populations de porcs, certains allant même jusqu’à envisager de construire des barrières frontalières pour empêcher les verrats de rentrer.
Dans le même temps, le Danemark a approuvé la mise en place d’une clôture le long de sa frontière avec l’Allemagne afin d’empêcher les mouvements de sanglier entre les pays, par mesure de précaution.
Jusqu’à présent, des épidémies de peste porcine africaine ont été confirmées dans neuf pays de l’UE, touchant l’Est, la Pologne, la Lettonie, la Lituanie et la Roumanie. Des débuts ont également été confirmés en Russie, en Ukraine et en Moldavie.
Le virus est entré pour la première fois en Eurasie en 2007 en Géorgie via du sanglier importé d’Afrique
La première épidémie survenue en Géorgie en 2007 a été un désastre total. Il a complètement détruit la production de porc et a entraîné une contamination étendue.
Après la Géorgie, le virus s’est propagé en Russie, en Moldavie et en Biélorussie. En 2014, il est entré dans l’Union européenne via la Pologne et les États baltes.
Au niveau de l’UE, Bruxelles a alloué 1,2 million d’euros aux pays membres pour prévenir la propagation de la peste porcine.
L’UE a également octroyé une subvention de recherche en 2018 pour le développement d’un vaccin contre la peste porcine africaine dans le cadre de son programme Horizon 2020, le plus grand programme de recherche et d’innovation de l’UE.
Source : VoE
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