Les premiers ministres tchèque et slovaque ont critiqué les projets de la Commission européenne visant à augmenter le financement de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, Frontex. Les deux dirigeants ont affirmé que cela revenait à reproduire les structures de sécurité européennes et à encourager une agence inefficace.
Les plans de modernisation de la force de l’Union européenne Frontex ont été proposés par la Commission européenne et soutenus par la chancelière allemande Angela Merkel et le chancelier autrichien Sebastian Kurz lors de la session commune des gouvernements tchèque et slovaque dimanche.
Andrej Babiš, Premier ministre tchèque, estime que Frontex était obsolète et conteste la nécessité de verser de l’argent dans une structure parallèle aux gardes-côtes des différents pays européens. Il a déclaré:
«Le coût de Frontex s’élève désormais à environ 1,7 milliard d’euros et la Commission européenne propose maintenant de le faire 10 milliards.
Je suis convaincu que la Grèce, l’Italie, Malte ou l’Espagne n’ont pas besoin de Frontex – je leur en ai parlé. Nous devons nous demander pourquoi nous investissons de l’argent dans une force parallèle lorsque ces pays ont leurs propres gardes-frontières. Bien sûr, si Frontex opérait en dehors de l’UE, ce serait différent. »
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