En mars 2020, le gouvernement grec a suspendu le droit d’asile. Dans un rapport, les avocats allemands critiquent dĂ©sormais fortement Athènes : il n’y a pas de base lĂ©gale pour la procĂ©dure.
Lorsque Kyriakos Mitsotakis a rĂ©uni son cabinet de sĂ©curitĂ© nationale dans la soirĂ©e du 1er mars, il a vu des images dramatiques. Ă€ la frontière terrestre avec la Turquie, des milliers de migrants ont tentĂ© de franchir la barrière de la Grèce – et donc de l’UE – parfois avec violence.
Le prĂ©sident turc l’avait prĂ©cĂ©demment encouragĂ©e Ă le faire. Les gardes-frontières grecs ont brutalement ripostĂ©. La situation s’est Ă©galement aggravĂ©e dans les Ă®les de la mer ÉgĂ©e, avec plus de 900 rĂ©fugiĂ©s arrivĂ©s dans les 24 heures.
Mitsotakis a pris une dĂ©cision drastique ce soir-lĂ : il a suspendu le droit d’asile pendant un mois. Les demandeurs d’asile nouvellement arrivĂ©s devraient ĂŞtre expulsĂ©s Ă nouveau dès que possible – sans aucune procĂ©dure. La dĂ©cision a Ă©tĂ© immĂ©diatement controversĂ©e. Soudain, non seulement le pacte pour les rĂ©fugiĂ©s avec la Turquie Ă©tait en jeu, mais la protection des rĂ©fugiĂ©s dans son ensemble.
Dans un rapport dont dispose SPIEGEL, des avocats internationaux ont maintenant examinĂ© si l’approche grecque Ă©tait lĂ©gale. RĂ©sultat: la Grèce a enfreint le droit international et europĂ©en avec la suspension de la loi sur l’asile et Ă©galement avec de violentes expulsions.
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