L’unité militaire d’élite allemande, touchée par plusieurs scandales sur des liens de certains de ses membres avec la mouvance d’extrême droite, va être partiellement dissoute, a annoncé mardi 30 juin la ministre de la Défense.
Les forces spéciales (KSK) ont « partiellement pris leur autonomie » par rapport au reste de l’armée allemande « en raison notamment d’une culture toxique de certaines personnes à leur tête », a expliqué Annegret Kramp-Karrenbauer dans un entretien avec le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.
(…) Dans l’immédiat, la deuxième compagnie des forces spéciales allemandes, considérée comme le lieu où les dérapages d’extrême droite auraient été les plus importants, devra être dissoute sans être remplacée. Le KSK ne conservera donc plus que trois compagnies. Tant qu’un renouvellement n’aura pas eu lieu, l’unité spéciale de la Bundeswehr ne participera pas aux exercices et aux missions internationales.
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