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Langourla (22) : la population a interpellé le maire sur l’arrivée de migrants lors d’une réunion improvisée ce matin

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La population interpelle le maire de Langourla, voir la vidéo

Accueil de migrants à Langourla (22) : action humanitaire ou opération financière ?

Nous apprenons que la commune de Langourla, nouvellement Le Mene, va voter lors du conseil municipal du 17 janvier prochain, la mise à disposition des locaux de l’ancienne maison de retraite des camélias pour l’accueil de migrants.

Evidemment, la population locale n’a pas été informée de l’initiative de Michel Ulmer, maire de la commune qui n’entend pas soumettre cette idée à un quelconque référendum local et offre comme seule réponse à ses administrés qui s’inquiètent d’un tel projet collé à l’école : »nous avons été élu pour décider ».

Toutefois, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous poser une question: cette vraie fausse bonne idée est-elle vraiment une action humanitaire de la part des élus, ou, une manœuvre discrète pour renflouer les caisses de la commune avec de l’argent public suite à une transaction immobilière hasardeuse?

Tout le monde sait que la commune se retrouve endettée suite à l’achat de l’ancienne maison de retraite pour 450 000€, et que les bâtiments sont vides depuis plus de 3 ans. Notons par ailleurs que tous les projets proposés par l’équipe municipale ont été retoqués par l’agence régionale de santé. Quel intérêt de d’acheter un bâtiment pour une telle somme sans s’assurer de l’utilité qui pourra en être faite? Est-ce de l’incompétence?

Si tout le monde est d’accord pour dire que le centre Bretagne doit être revitalisé, Adsav! PPBdoute que l’arrivée de « migrants », pour la plupart des hommes seuls venants d’Afrique subsaharienne, déracinés, puisse être une chance pour le Kreiz Breizh.

De plus, nous ne pouvons que constater que l’accueil des « migrants » est devenu une juteuse opération financière pour nombre d’associations et de mairies. Par exemple, la mairie percevrait entre 30 et 40 000€ d’argent public pour la location de l’ancien EHPAD, quand une association comme l’AMISEP est financée intégralement par de l’argent public (65% par l’Etat, 25% par la région, et 15% par le département) comme le rappelait son président Jean-Michel Le Roux dans le Télégramme en juin 2012. Soit un budget qui dépasse les 20 millions d’euros financé à 100% par le contribuable!

via ADSAV


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