Quant au sujet de fond qui a provoqué la démission de Villiers, le rabotage de 850 millions d’euros du budget de la défense en 2017, le Cemat affirme ne pas savoir encore quelles conséquences exactes il aura. S’il juge «plutôt positif les signaux qui ont été donnés le 13 juillet au soir par le président de la République» (un budget 2018 porté à 34,2 milliards d’euros contre 32,7 en 2017), le général Bosser dresse le portrait d’une armée presque à bout de souffle. Exemple avec les hélicoptères, «premier poste de dépense [et] pilier majeur du combat aéroterrestre» : «Sur les 300 hélicoptères dont nous disposons, nous devrions en avoir en permanence 150 à même de voler, auxquels on doit en ajouter 50 en cas de crise ; or seuls 100, aujourd’hui, volent (en unité, en école, en expérimentation ou en opérations).»
Source : Libération via Notre Quotidien
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