Actualités

🇫🇷 Le dĂ©putĂ© AurĂ©lien TachĂ© trouve qu’il y a trop de maires blancs en France et rĂ©clame leur remplacement par des noirs et des arabes

Pour le député LREM du Val-d’Oise, issu des rangs du Parti socialiste et aujourd’hui en charge des idées à La République en Marche, on ne combattra pas la judéophobie en désignant comme boucs émissaires les musulmans des quartiers populaires.

Il y a un antisĂ©mitisme en banlieue. Mais il ne prend pas sa source dans l’immigration ou dans les versets du Coran, comme j’entends Manuel Valls le dire. Il la prend dans l’ignorance et le sentiment anti-Ă©lites (…)

Il y a des quartiers oĂą l’islam politique est en train de prendre le contrĂ´le, il faut l’éradiquer. Il y a aussi des classes oĂą l’on ne peut pas enseigner la Shoah, c’est inadmissible. Mais il ne faut pas exagĂ©rer, il n’y a pas cent cinquante Molenbeek en France, ce n’est pas vrai ça ! Si on veut voir disparaĂ®tre l’antisĂ©mitisme dans les quartiers, on devrait faire ce que conseille Benjamin Stora depuis des dĂ©cennies : enseignons Ă  ces jeunes, dont l’histoire trouve ses racines au Maghreb, des rĂ©cits de mĂ©moire partagĂ©e entre juifs et musulmans. Ce n’est pas non plus dans la France pĂ©riphĂ©rique mais dans les quartiers et les grandes villes que se concentre la pauvretĂ©. Notre prioritĂ© doit ĂŞtre de l’y faire reculer et d’investir dans les Ă©tablissements scolaires qui y sont sous-dotĂ©s et oĂą les profs absents ne sont pas remplacĂ©s. Nous avons commencĂ© Ă  le faire en limitant Ă  douze Ă©lèves les classes de CP. Il y a plus de difficultĂ©s dans ces quartiers, il faut y mettre plus de moyens et assumer une logique de discrimination positive territoriale. (…)

LREM ne doit pas reproduire les erreurs du passĂ©. Il nous faut des listes vraiment inclusives aux prochaines municipales. Aujourd’hui, il n’y a pas un Noir ou un Arabe parmi les maires des cinquante plus grosses villes. Nous devons changer cela. Cette question de la reprĂ©sentativitĂ© est essentielle pour ramener les jeunes dans la dĂ©mocratie. Je propose aussi qu’on fasse confiance Ă  la banlieue. Des conseils citoyens sans rĂ©el pouvoir existent dans les mille trois cents quartiers prioritaires de la politique de la ville. Qu’on leur confie l’utilisation des crĂ©dits du ministère chargĂ© de la Ville plutĂ´t que de les laisser Ă  des hauts fonctionnaires qui ne connaissent pas le terrain. La banlieue a presque 60 ans, arrĂŞtons de la prendre pour une enfant ! C’est ce changement de mĂ©thode qu’Emmanuel Macron a voulu impulser et qu’il faut concrĂ©tiser.

Source : Nouvel Obs


En savoir plus sur Notre Quotidien

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *