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Le maire communiste de Gennevilliers bloqué à la frontière israélienne pour son activisme anti-Israël

« Nous ne permettons pas à ceux qui agissent contre Israël d’entrer dans le pays pour s’y livrer à des provocations » a expliqué le ministre de l’Intérieur.

Le ministre des Affaires stratégiques et de la Sécurité intérieure a souligné que cette interdiction d’entrée était encore plus sévèrement appliquée pour les personnes qui « exercent des fonctions officielles ».

Les ministères de l’Intérieur et des Affaires stratégiques ont expliqué l’interdiction de territoire du maire car « il s’agit de quelqu’un qui soutient le BDS », le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre Israël (mouvement financé notamment par George Soros). Depuis mars 2017, une loi interdit l’entrée dans le pays aux partisans et soutiens de ce mouvement.

« La France doit reconnaître officiellement l’Etat de Palestine »

L’élu communiste a dénoncé une « humiliation » et l’« arbitraire intolérable » pratiqué selon lui par l’État hébreu envers « ceux qui agissent pour le droit des Palestiniens à disposer d’un Etat libre et indépendant ».

Dans un communiqué publié dans la nuit de lundi à mardi, Patrice Leclerc a confirmé son empêchement d’aller à Jérusalem après « six heures de rétention et six (heures) d’interrogatoire ». « L’ambassade de France en Israël et le consulat à Jérusalem sont intervenus en (ma) faveur » mais « l’État d’Israël a maintenu son refus et (m)’a expulsé ».

« La France et particulièrement le président Macron doivent refuser cette humiliation constante à l’égard de citoyens français interdits d’entrer en Palestine. Devant le refus d’Israël de respecter les différentes résolutions de l’ONU, la France doit reconnaître officiellement l’État de Palestine », a-t-il conclu.

Source : 20 minutes


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