« Demandons-nous : est-ce que je partage mon pain avec celui qui n’en a pas ? », a dit François dans son homélie de Noël.
Arrêter de s’enrichir en confort et en technologie, mais partager avec tous les démunis
Le pape François, chef du 1,3 milliard de catholiques dans le monde, a appelé lundi 24 décembre les fidèles à laisser de côté leur « voracité » consumériste pour réfléchir au sens spirituel de leur vie et au partage avec les plus humbles, dans son homélie de la nuit de Noël. (…)
« Est-ce que j’arrive à me passer de tant de garnitures superflues, pour mener une vie plus simple ? Demandons-nous : à Noël, est-ce que je partage mon pain avec celui qui n’en a pas ? », a lancé François, s’exprimant sous le baldaquin dessiné par le Bernin, où seul le souverain pontife est autorisé à célébrer la messe. (…)
Un discours d’amitié islamo-chrétienne en Palestine
A Bethléem, en Cisjordanie, une foule compacte a assisté à la messe de minuit célébrée dans l’église Sainte-Catherine, attenante à la Basilique de la Nativité, construite sur le lieu où, selon la tradition chrétienne, Jésus est né. Le président palestinien musulman Mahmoud Abbas, son premier ministre et un représentant du roi de Jordanie étaient présents.
Dans son homélie, l’archevêque Pierbattista Pizzaballa, administrateur apostolique du patriarche latin de Jérusalem, a rendu hommage à la ville palestinienne, précisant que la naissance du Christ à Bethléem était « un choix divin ». « Bethléem, Nazareth, Cana, Capharnaüm, Jérusalem : ce sont des noms chers à nos cœurs puisque ces villes ont été aimées par Jésus », a-t-il dit. Evoquant une « responsabilité » vis-à-vis de « la ville et la terre que nous habitons », il a ajouté : « il ne s’agit pas de la posséder ou de l’occuper mais de la transformer » pour que puisse y fleurir « l’expérience de communion et de paix ».
Source : Le Monde
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