« Nous sommes une association en difficulté ». Le parti de Marine Le Pen a demandé à ses patrons de fédérations de ne payer ni le loyer ni les factures de leurs permanences. « Du non-patriotisme », réagit Bercy.
« Il s’agit d’une procédure normale », affirme Gilles Pennelle, le patron des fédérations au Rassemblement national. Selon nos informations, le parti de Marine Le Pen a demandé à ses responsables locaux de cesser de payer le loyer et les factures de leurs permanences en cette période de crise liée à l’épidémie de coronavirus.
Un mail a été envoyé lundi 23 mars aux délégués départementaux, puis un SMS de rappel mardi matin, afin de s’assurer que le message était bien compris. « Nous venons de vous transmettre un courriel pour vous demander de suspendre le loyer des permanences ainsi que le paiement des charges d’utilité », indique le SMS, qui précise qu’un modèle de courrier demandant le report des loyers était à disposition des responsables locaux, avec ordre de l’envoyer en recommandé et de prévenir la direction du parti une fois la démarche effectuée. Confiné chez lui à la campagne près de Fougères (Ille-et-Vilaine), Gilles Pennelle assume. « Nous sommes une association en difficulté », avance-t-il comme explication.
En savoir plus sur Notre Quotidien
Subscribe to get the latest posts sent to your email.