a fronde contre le président Abdelaziz Bouteflika a, par ricochet, touché Genève où il est hospitalisé. Le standard de l’établissement a été pris d’assaut.
Le standard téléphonique des HUG a croulé mardi sous les appels en lien avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika. Il a dû en gérer quelque 6000, contre 3000 lors d’une journée normale. Un mode de contestation original alors que le dirigeant est hospitalisé à Genève et que la colère gronde dans son pays. Une majorité d’Algériens s’offusquent ainsi que l’homme de 82 ans se présente à un cinquième mandat, alors que son état de santé est très dégradé. La «Tribune de Genève» affirme ainsi que, à la suite d’un AVC survenu en 2013, le dirigeant se trouve «sous menace vitale permanente» du fait de fonctions neurologiques dégradées.
La contestation a dès lors pris une nouvelle forme: plusieurs appels à saturer les HUG de coups de téléphone et de mails ont été lancés mardi sur les réseaux sociaux.
Livraison de pizzas
Un homme s’est par exemple fait passer pour le responsable d’une enseigne de pizzas située à Alger:
«Pizza Hut de Didouche Mourad. On a livré quatre pizzas au 8e étage, mais ça n’a pas été réglé.
-Elle est pas mal, celle-là (rire) ! Bon, je vois que vous appelez d’Algérie. Si c’est concernant le président Bouteflika du 8e, je ne sais pas du tout, je n’ai pas cette information à l’hôpital dans mon ordinateur.
-En fait, mon livreur est coincé au 8e étage. Et là , ils ont commandé une cinquième pizza et ils doivent payer les quatre pizzas, sinon il n’y aura pas de cinquième pizza, c’est aussi simple que ça.
-(Rire)»
Source : 20min.ch
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