Dans certains diocèses ruraux, les caisses risquent à l’avenir d’être à l’image des nefs lors de la messe dominicale : vides ! Alors que l’Eglise de France se mobilise et lance, durant ces fêtes de Noël, une vaste campagne d’appel aux dons baptisée « Merci », la générosité des fidèles semble en berne cette année.
Les derniers chiffres, qui viennent d’être publiés, font trembler les évêchés : au 30 septembre 2018, la collecte du denier de l’Eglise, qui représente 40 % de ses ressources et sert principalement à rémunérer les prêtres et les laïcs salariés des diocèses, affichait un recul global de 5,5 % à l’échelle nationale par rapport à la même époque en 2017. À un tel niveau, c’est du jamais-vu. Ces données intègrent les dons faits au titre de l’ISF (impôt de solidarité sur la fortune),ISF (impôt de solidarité sur la fortune),désormais baptisé IFI (impôt sur la fortune immobilière), qui sont en chute libre, deux fois moins de contribuables y étant assujettis.
Certes, cette diminution n’est pas définitive, les fidèles ayant jusqu’à lundi pour verser leur obole et renverser la vapeur. Mais il faudrait un miracle pour passer dans le positif. Ces dernières années, le montant (253 millions d’euros récoltés en 2017) du denier était stable. Le déclin du nombre de donateurs (- 25 % en une décennie) était compensé par un don moyen en forte progression et qui s’élevait à 232 euros l’année dernière (+ 60 % en dix ans).
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