Les sociaux-démocrates veulent voir des règles plus strictes pour empêcher les soi-disant extrémistes religieux et politiques d’entrer en Suède pour répandre le « discours de haine ». Le parti veut, entre autres choses, que l’UE établisse une liste de sanctions contre les personnes indésirables, écrit SVT Nyheter. Auparavant, des pays comme la Grande-Bretagne avaient interdit aux critiques de l’islam d’entrer dans le pays.
Les personnes qui propagent « la haine » ne devraient pas voyager en Suède, d’après les sociaux-démocrates. L’interdiction s’applique aux extrémistes musulmans ou chrétiens et aux soi-disant extrémistes de droite.
« Malheureusement, nous avons vu plusieurs exemples de personnes de l’environnement politique et religieux venues en Suède pour répandre la haine et les menaces, qui devraient être refusées en Suède », a déclaré Anders Ygeman, chef de groupe au Parlement, à SVT.
Les sociaux-démocrates veulent également que la police, le conseil des migrations et l’administration des affaires étrangères comprennent mieux les «prêcheurs de haine et de menaces» et que l’UE établisse une liste de sanctions permettant à ces personnes de ne pas entrer dans l’espace Schengen.
Le porte-parole des Modérés, Tomas Tobé (M), estime que c’est une bonne proposition et se demande pourquoi ça n’a pas déjà été appliqué. Il assure que la Suède a toujours la liberté de parole, mais pas quand il s’agit de personnes qui viennent ici pour répandre la « haine ».
Début mars, plusieurs jeunes – Brittany Pettibone, Lauren Southern et Martin Sellner – ont été interdits d’entrée en Grande-Bretagne après avoir critiqué l’islam. Ils ont été appelés pour « prédateurs de la haine ». Le journaliste canadien conservateur était considéré comme une «menace pour les intérêts fondamentaux de la société».
Source : Friatider
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