Belgique – Les habitants de la ville belge de Dormaal ont été choqués d’apprendre l’ouverture d’un nouveau centre d’accueil pour migrants.
Le refuge pour demandeurs d’asile devrait commencer à loger environ 130 migrants d’ici l’automne.
« Nous entendons tous les rumeurs, mais il y a un manque flagrant de communication. Il est clair que l’intention est d’établir un centre pour migrants en silence, sans consulter la population locale », dit un habitant.
Les habitants se demandent si leur petit village tranquille convient à l’accueil des demandeurs d’asile. « Chaque jour, dans les médias, des « histoires » sont racontées sur d’autres villes, où se trouvent ces centres d’asile, et sur les problèmes qui y sont associés », dit-on. « Oserons-nous laisser nos enfants dehors ? Y aura-t-il d’autres cambriolages ? Nos maisons vont-elles perdre de la valeur ? Il y a tant de questions auxquelles nous ne pouvons répondre aujourd’hui. Et s’il fallait encore accueillir des familles, d’accord, mais presque tous les migrants sont des jeunes hommes. »
L’agence fédérale belge chargée du logement des demandeurs d’asile, Fedasil, aurait signé un bail d’un an et demi pour un bâtiment qui servait de maison de retraite.
« Ouvrir un centre d’asile ouvert pour 130 migrants dans un petit village tranquille d’à peine 800 habitants, c’est n’importe quoi », concluent les habitants de Dormaal.
« Mon fils et ma belle-fille enceinte ont signé ce matin le contrat pour l’achat d’une maison, près du centre pour migrants. S’il y avait eu une communication auparavant, ils ne l’auraient pas signée », dit une femme en colère. « Mon jardin est juste à côté du jardin du futur centre d’asile », déclare une autre femme. « Il n’y a pas vraiment de barrière entre eux. Qui va payer pour cela, parce que je veux protéger mes enfants ? Ou j’ai une meilleure idée, mon chien n’aime pas les « gens bruns ». »
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