« Il est du devoir de chaque pays de donner la priorité à ses ressortissants sur le marché de l’emploi. Tous les pays, dont le Liban et l’Arabie saoudite, distinguent leurs ressortissants des étrangers à travers des lois. Ceci n’est pas du racisme », a déclaré M. Bassil lors d’une conférence […].
Samedi, le chef de la diplomatie libanaise avait déjà déclaré qu’ « il est naturel que nous défendions la main d’œuvre libanaise face à toutes les autres, qu’elles soient syrienne, palestinienne, française, saoudienne, iranienne ou américaine » , lançant « les Libanais avant tout ! »
Ces propos ont soulevé une tempête de protestations sur les réseaux sociaux et le hashtag « Le ministre des Affaires étrangères doit être démis de ses fonctions » figurait en tête des tendances lundi […].
« Ce n’est pas du racisme »
D’autres propos de M. Bassil sur les réfugiés syriens et palestiniens avaient également fait polémique durant le weekend […].
« Certains nous accusent de racisme parce que leur appartenance libanaise n’est pas assez forte pour qu’ils comprennent ce que nous ressentons », avait-il déclaré […]. « Certains ne comprennent pas que notre libanité est au-dessus de tout. Elle est inscrite dans notre ADN. Notre appartenance libanaise est une appartenance à une civilisation, une histoire et une nation », avait-il ajouté, exprimant par la même occasion son refus de voir le Liban accueillir des déplacés aussi bien que des réfugiés.
Lundi, M. Bassil s’est à nouveau défendu de tout racisme. « Lorsque nous défendons le droit de notre peuple, nous sommes des patriotes. C’est tout ce que j’ai voulu dire… »
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