Pour rester en contact avec leur famille, donner des nouvelles de leur périple, joindre les passeurs ou encore suivre l’actualité : les smartphones sont bien souvent un objet essentiel pour les migrants. “Sur le trajet, il est possible de consulter des groupes Facebook qui avertissent des fermetures de frontières, de changements de politique ou des arnaques dont il faut se méfier”, détaille Wired UK, version britannique du mensuel américain dédié aux technologies. “Mais désormais, révèle le magazine, les gouvernements utilisent les smartphones des migrants pour les expulser”.
Pour être accueillis dans le pays souhaité, certains migrants tentent de dissimuler leur parcours, car le règlement de Dublin les force à demander l’asile dans le premier pays de l’Union où ils ont été enregistrés. C’est pour découvrir la vérité sur leur trajet que les autorités européennes fouillent dans leurs données personnelles.
L’Europe n’est pas la seule à utiliser ces données, pointe Wired : “l’an dernier, le ministère américain de l’Immigration a dépensé 2,2 millions de dollars en logiciel de hacking des téléphones”. Face à de telles pratiques, certains migrants adaptent déjà leur stratégie et font le choix de se débarrasser de leurs smartphones avant d’être entendus par les autorités.
Extraits du Courrier International
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