Ce n’est pas du dĂ©lire : c’est une chose rĂ©elle, je suis persĂ©cutĂ©, maintient le prĂ©venu de 36 ans, originaire du Togo, face au prĂ©sident BataillĂ© qui vient de lui lire le rapport du psychiatre. Les termes du mĂ©decin sont clairs : l’homme souffre d’une psychose paranoĂŻaque et de troubles liĂ©s Ă la dĂ©pression. « Un dĂ©lire ayant altĂ©rĂ© le discernement sans abolir le contrĂ´le. » L’homme nie qu’il a portĂ© un coup de cutter au cou d’un quinquagĂ©naire, dimanche matin, Ă Levroux (NR d’hier).Â
Un témoin, arrivé sur place après avoir entendu des cris, décrit pourtant le prévenu en train de faire coulisser la lame du cutter qu’il tient en main alors que la victime se tient la gorge, tête baissée. Me Dubois-Dinant, avocat de la victime, demande la requalification criminelle des faits, pour que le tribunal renvoie l’affaire en cour d’assises. La victime a été soignée d’une plaie de 5 cm qui a demandé six points de suture : deux jours d’ITT. Selon la victime, le prévenu – connu pour ce type de remarques – aurait réagi alors qu’il lui disait bonjour en lui criant « Sale Français, je t’ai dit de pas me dire bonjour ! ». Un premier coup de poing puis le coup de cutter ont suivi. Me Dubois-Dinant insiste : le prévenu avait, selon lui, des intentions de meurtre, « il faut qu’il soit confronté à la réalité sous toute son ampleur, il lui a tranché la gorge ».
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