Bretons, Irlandais, Écossais…
Ce dysfonctionnement est provoqué par une anomalie génétique dont l’origine est plus vieille que Jésus Christ. Ce sont les Celtes, en effet, qui l’ont développée les premiers face à la carence de leur nourriture en fer, sel minéral indispensable à la bonne santé. Pour s’éviter l’anémie et permettre au corps d’en absorber plus, les gènes de certains individus ont muté. La sélection naturelle, si chère à Darwin, a fait le reste : le gène mutant s’est peu à peu répandu dans la population. Mais un millénaire plus tard, les choses ont bien changé et les aliments dans nos assiettes sont beaucoup plus riches que ceux de nos ancêtres. L’anomalie génétique, elle, est restée. L’avantage d’hier est devenu l’inconvénient d’aujourd’hui : les individus porteurs absorbent dorénavant du fer en trop grande quantité.
La mutation se trouve presque exclusivement parmi les descendants des Celtes. L’Irlande, l’Écosse et l’Australie soit particulièrement impactées, tout comme la Bretagne, où près d’un individu sur 200 est concerné. En France, c’est tout simplement la maladie génétique la plus répandue.
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