LE FAIT DU JOUR.
Un fichier recense entre 15 000 et 16 000 radicalisés en France. Plus de 4 000 d’entre eux vivent en Ile-de-France et sont surveillés par les services.
Ce sont des données confidentielles, conservées sous le sceau du secret, et qui permettent depuis peu d’établir une carte précise de la radicalisation en France. Entre 15 000 et 16 000 hommes, femmes et mineurs, sont aujourd’hui enregistrés au sein du fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Une précieuse base de données nationale, créée au mois de mars 2015 par un décret non rendu public, et qui recense les islamistes radicaux français ou résidents sur le territoire.
Au mois de novembre dernier, 5 325 « radicalisés » domiciliés à Paris ou dans les sept autres départements franciliens figuraient dans ce fichier : 4 030 d’entre eux font l’objet d’un suivi plus soutenu.
Ces personnes ont été identifiées, notamment après l’exploitation des appels téléphoniques adressés par des particuliers à la plate-forme de signalement du Centre national d’assistance et de prévention de la radicalisation (CNAPR).
Les informations de terrain collectées au sein des états-majors de sécurité (EMS) mis en place dans chaque département et les données opérationnelles fournies par les services en charge de la lutte antiterroristes, tels que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), le Service central de renseignement territorial (SCRT), la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et du renseignement parisien (DRPP), ont permis de « cibler » les profils les plus inquiétants.
« Ces personnes ont été inscrites dans ce fichier après une évaluation réalisée par un groupe départemental, regroupant tous les services de police et de renseignement et présidé par les préfets de zones de défense ou de départements, détaille un haut fonctionnaire. Ce groupe se réunit toutes les semaines ou tous les quinze jours afin de se prononcer sur chaque nouveau cas détecté et faire le point sur ceux déjà enregistrés. »
Source : Le parisien
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