Mario Borguezio, politicien italien de la Lega et membre du Parlement européen, a expliqué ce matin au diffuseur RTL les coûts et les processus de l’engagement le plus ambitieux de son gouvernement – la déportation de 500 000 migrants.
Dans l’interview tendue, menée par un journaliste manifestement partisan (ou, comme l’aurait dit Stephen Miller, un journaliste à «parti pris cosmopolite»), Borghezio a parlé des futures politiques d’immigration de l’Italie.
Quand le journaliste a suggéré qu’il faudrait des années pour expulser tous les migrants qui vivent actuellement sur le sol italien, Borguezio a simplement répondu, « pas si vous expulsez 300 chaque jour ».
« Personne n’explique jamais au peuple italien le coût réel de l’immigration, ce sont des milliards », a déclaré M. Borguizio, « (…) l’expulsion des migrants ne coûtera que des millions ».
« Les migrants font partir les touristes, nous sommes un pays attractif pour les touristes, ils sont partis à cause des migrants ».
Quand le journaliste affirmait qu’aucun pays ne voudrait reprendre les migrants, le député italien a parlé des « leviers financiers et militaires de l’UE qui peuvent être utilisés contre la Tunisie et la Libye », les pays les plus problématiques en matière de migration » malgré le gros soutien financier qu’ils reçoivent de l’UE « .
Ce qui frappait le plus dans l’entretien était le ton du journaliste – arrogant, dédaigneux et hostile – mais Borguezio ne recula jamais. C’est ce que le peuple italien a voté pour. Un leadership fort des politiciens qui n’ont pas honte de leurs opinions patriotiques.
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