L’exécutif européen « a décidé d’engager des procédures d’infraction contre la Hongrie, la Pologne et la République tchèque » pour ne pas avoir rempli « les obligations juridiques qui leur incombent » en matière de répartition des demandeurs d’asile depuis ces deux pays vers le reste de l’UE.
Face à l’afflux inouï de demandeurs d’asile sur les côtes italiennes et grecques, où sont arrivés plus d’un million de migrants en 2015, les États membres de l’Union européenne (UE) avaient adopté en septembre 2015 un plan de répartition de 160 000 personnes en deux ans vers le reste de l’UE (c’est-à-dire d’ici à septembre 2017).
Mi-mai, Witold Waszczykowski, ministre polonais des Affaires étrangères, a assuré que son pays n’était pas « menacé » par des sanctions qu’il considérait comme « illégales ». « On ne peut pas lier la relocalisation ou ces déplacements forcés avec une politique européenne quelle qu’elle soit, a-t-il ainsi déclaré à des médias polonais. La majeure partie de ces gens ne sont pas des réfugiés, mais des migrants qui sont arrivés en Europe illégalement. Ils ne veulent pas être transférés en Pologne ».
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