L’enquête de la police judiciaire de Lyon, qui avait duré plusieurs mois, pourrait tout simplement tomber à l’eau.
Alors qu’ils enquêtaient sur deux dealers de drogues présumés, la police judiciaire lyonnaise avait frappé un grand coup dans le milieu des trafiquants le 1er octobre dernier. L’antigang avait interpellé, rue Tronchet dans le 6e arrondissement de la capitale des Gaules, les trois individus alors en possession de 36 kilos de cocaïne. Valeur marchande, au bas mot, 2,5 millions d’euros.
Dans l’appartement, qui servait de planque, les enquêteurs avaient également retrouvé des armes à feu, dont quatre revolvers. D’autres perquisitions avaient permis de mettre la main sur plus de 200 000 euros en liquide et cinq véhicules. Un trafic vraisemblablement lucratif puisque le principal suspect, avait acheté l’ancienne maison du joueur de foot Michel Bastos, à Ecully.
Alors que la procédure se poursuivait, des avocats ont épinglé un problème de taille dans la procédure des képis lyonnais : le procès-verbal de perquisition de l’appartement comprend des éléments suspects. Selon Le Progrès, la première version de celui-ci n’a pas été signé par le locataire. De plus, un deuxième exemplaire comprend une signature non conforme.
Ainsi, si le PV à l’origine de l’affaire est annulé, les quatre personnes mises en cause pourraient être libérées. L’argent saisi pourrait même leur être rendu. Une décision devrait être prise par la cour d’appel avant le 26 février. En attendant, enquêteurs et dealers présumés attendent de savoir qui sera roulé dans la farine.
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