(…) Alors qu’il s’apprĂŞte Ă effectuer ce lundi un dĂ©placement Ă Montpellier sur ce thème, le chef de l’Etat promet dans un entretien au Figaro publiĂ© dimanche soir de tenir son objectif de 10.000 policiers et gendarmes supplĂ©mentaires et de faire de la lutte contre les trafics de drogue « la mère des batailles ». « Chaque Français verra plus de bleu sur le terrain en 2022 qu’en 2017. […] Je me bats pour le droit Ă la vie paisible », explique-t-il.
Création d’une « école de guerre »
Emmanuel Macron rappelle que, depuis le début du quinquennat, « 4.508 policiers et 1.706 gendarmes ont déjà été recrutés ». « Nous aurons en complément, dès cette année, 2.000 policiers et gendarmes de plus » dont « l’essentiel » ira « directement sur la voie publique ». Le chef de l’Etat annonce aussi la création à Montpellier d’une « école de guerre avec de la formation continue » pour les policiers. Le président compte aussi beaucoup sur le déploiement des caméras piétons, dans le cadre de la loi Sécurité globale tout juste adoptée au Parlement : elles vont aider à « prévenir les dérapages » et « inhiber les gens violents ».
Il revient aussi, au cours de l’entretien, sur les « violences policières », expression qu’il avait utilisĂ©e en dĂ©cembre mais pour la contredire aussitĂ´t. Cette fois, il se veut extrĂŞmement clair : « Il n’y a pas de violence systĂ©mique de la police, c’est faux ; il n’y a pas de racisme systĂ©mique de la police, c’est faux, pas plus qu’il n’y en a dans la gendarmerie ou au sein de l’État. » Mais il rĂ©pète que le contrĂ´le au faciès est une rĂ©alitĂ©. « Si dans tous les sondages, toutes les enquĂŞtes de terrain, des jeunes vous disent qu’ils subissent des contrĂ´les au faciès, leur dire : « Non, il n’y en a pas, c’est un sentiment que vous avez », c’est aussi insensĂ© que d’aller expliquer Ă des gens : « vous avez peut-ĂŞtre un sentiment d’insĂ©curitĂ© mais ce n’est pas une rĂ©alité ». » (…)
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