Marion Schaefer est vice-présidente du réseau associatif -Excision, parlons-en !- (…)
De nombreuses idées reçues
« On a souvent des idées très arrêtées sur l’excision en France, déplore Marion Schaefer, vice-présidente du réseau associatif Excision, parlons-en !, on a l’impression qu’elle touche uniquement les femmes originaires, ou dont les parents sont originaires, de pays d’Afrique. Mais ce n’est pas vrai, tous les continents sont touchés, l’Amérique du Sud comme l’Asie ». Et cette mutilation n’est pas l’apanage d’une religion particulière. En Egypte, l’excision reste très répandue y compris dans les milieux chrétiens comme chez les Coptes. « Toutes les religions sont concernées, l’excision est une norme sociale, pas un rite », précise Marion Schaefer. (…)
Disparités territoriales et formation
Autre idée reçue : les femmes excisées vivent essentiellement en région parisienne. « Certes il existe de grandes régions à risque en France comme l’Ile de France. Ce n’est pas un hasard si Marlène Schiappa a décidé de lancer son plan de lutte depuis la Seine-Saint-Denis. Mais la région Normandie est aussi très concernée – la ville du Havre notamment – comme la région Paca », rappelle Marion Schaefer. Une répartition géographique qui s’accompagne de disparités en matière de prise en charge et d’accompagnement médical ou psychologique des femmes excisées.
Source :Â 20 Minutes
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