Trois jeunes femmes belges menacées de mort pour avoir porté des shorts sur un chantier au Maroc vont quitter le pays. Aucun nouveau groupe de bénévoles ne sera envoyé dans ce pays, ont annoncé les organisateurs belges de ces camps ce vendredi.
Le groupe comptait 37 jeunes, majoritairement des jeunes filles, venues travailler bénévolement pendant leurs vacances au terrassement d’une voie d’accès dans le village d’Adar, près de Taroudant (sud du Maroc). Un jeune instituteur marocain a protesté contre le fait qu’elles travaillaient en short et a appelé sur les réseaux sociaux à les décapiter. Un député marocain a pour sa part dénoncé leur tenue « légère ».
« Nous avons reçu le conseil de ne pas envoyer de nouveaux groupes au Maroc. Nous allons suivre cet avis et nous avons décidé d’annuler tous les camps suivants au Maroc », a annoncé l’association flamande Bouworde sur son site internet.
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