Depuis sa garde à vue, Fayssal Zaghdar se répète : « Je ne me souviens de rien. Ce jour-là , j’avais pris 40 cachets et bu 17 canettes de bière ». Placé sous traitement lourd pour des problèmes psychologiques, l’ancien coiffeur date ses troubles de la mort de son frère en Algérie, « égorgé sous mes yeux, pour une histoire de fille ». Cette scène terrible, assure-t-il, montrant ses bras automutilés, lui « remonte parfois en tête ». « Et je craque… »
En désaccord sur son état de discernement au moment des faits, « aboli » pour l’un, « conscient de ses actes » pour l’autre, les deux experts se sont accordés sur « la grande dangerosité » de Fayssal Zaghdar et sa tendance à « sursimuler » ses difficultés. Mais aussi, sur un « risque de réitération très élevé » à sa sortie. »C’est un individu très dangereux. À n’importe quel moment, il peut passer dans un autre monde. Je n’ai pas de solution miracle mais il convient de le mettre à l’écart de la société », tranche la procureure, en réclamant 6 ans.
Source :Â La Provence
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