Le 18 août 2018, Mickaël Lipp succombait à ses blessures dans le quartier du Racati (3e), à quelques centaines de mètres de la gare Saint-Charles. Le jeune homme de 29 ans quittait la sandwicherie où il travaillait, lorsqu’il aurait été pris dans un guet-apens orchestré par plusieurs individus. La rixe s’était tragiquement achevée sur son lieu de résidence. Roué de coups, il était parvenu à rejoindre l’appartement où il vivait avec sa mère, tombant inanimé dans les bras de cette dernière.
Hier après-midi, un an jour pour jour après le drame, une cinquantaine de ses proches étaient rassemblés pour lui rendre hommage. Au départ de la marche blanche, devant la gare Saint-Charles, ils ne pouvaient retenir leurs larmes en évoquant le souvenir d’un fils, d’un frère, d’un ami ou d’un collègue « d’une grande bienveillance« . Avant de prendre les devants du cortège, sa mère, Marie, raconte avec pudeur un deuil impossible. « Je vis toujours dans le bloc où il a trouvé la mort, faute de moyens pour déménager« , confie-t-elle, la gorge nouée.
La Provence via fdesouche
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