L’angoisse. Dans la soirée du dimanche 19 mai, peu après minuit, une jeune Marseillaise s’est retrouvée au centre d’une de ces scènes qui ferait frissonner le spectateur d’un mauvais thriller. Alors qu’elle rejoignait sa voiture garée dans le parking souterrain de la rue de la République (2e), trousseau de clés en main, un homme, surgi de nulle part, s’est dressé devant elle. « Il m’a tiré par le bras et a sorti son sexe, en me demandant de le toucher« , s’est-elle émue devant les enquêteurs. Fort heureusement, elle parviendra à s’enfermer dans son véhicule et à feindre d’appeler la police, malgré un téléphone ne captant rien en sous-sol, provoquant ainsi la fuite de l’agresseur. « Je pense que j’ai échappé à un viol« , a confié la victime.
Trois jours plus tard, au parking Sainte-Barbe (1er) cette fois, bis repetita : une deuxième femme état collée à un mur par un rôdeur qui parvenait à lui toucher la poitrine, avant d’être mis en fuite. « Devant ces deux plaintes décrivant un individu au profil similaire, nous avons pensé à un sérial agresseur et monté un dispositif. En commençant par sensibiliser les gardiens« , indique la Division centre, chargée des investigations.Tactique payante : le lendemain, en fin de matinée, le suspect était vu en train de s’exhiber devant une nouvelle conductrice, qui détalait et reste introuvable à ce jour.
« Non, non, non… Ce n’est pas moi. »
Air hagard, aidé par une traductrice, ce Somalien de 18 ans nie toutefois formellement être l’auteur des attaques : « Non, non, non… Ce n’est pas moi. ». L’homme est condamné à neuf mois de prison ferme et dix ans d’interdiction de territoire.
Source :Â La Provence
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