Le président de la République a d’abord appelé à faire la distinction entre le droit d’asile et l’immigration clandestine:
« Il ne faut pas confondre l’asile, protégée par notre constitution, qui consiste à protéger sur notre sol des femmes et des hommes qui risquent leur vie dans leur pays parce qu’il est en guerre, ou en raison de leurs opinions politiques, religieuses ou autres, avec le phénomène de la migration qui quand il n’est pas contrôlé, ne répond plus à aucune règle, peut déstabiliser profondément un territoire. »
« Mayotte a été profondément bousculée »
Il a alors pris l’exemple de l’archipel. « Mayotte a été profondément bousculée par l’immigration clandestine, qui n’était pas de la demande d’asile, qui était une immigration clandestine venant souvent des Comores, qui arrivait dans des conditions extrêmement dangereuses », explique-t-il.
Le président de la République évoque « des ressortissants étrangers » qui « venaient s’installer, souvent de manière illégale, restaient pendant des années, tout ça pour toucher les minimas sociaux, être régularisés et plonger au fond dans une situation très difficile parce que ça ajoutait à la difficulté économique qui existait déjà ici« .
« C’est la même chose sur le territoire hexagonal« , assure-t-il, prolongeant un peu plus tard son propos: « Nous avons une pression migratoire sur le sol français nettement supérieure à ce que nous connaissions il y a deux ans. »
« Il y a dans notre pays beaucoup d’étrangers qui arrivent en situation irrégulière qui s’inscrivent à la demande d’asile mais n’y ont pas droit« , affirme Emmanuel Macron. « On le sait très bien car ils viennent soit de pays qu’on connaît et qui sont sûrs, soit parce que des réseaux de trafiquants les ont abusés et ont utilisé en quelque sorte la demande d’asile comme un contournement. »
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