Abraham Ukbagabir s’exprime dans un long article avec l’Express. En même temps, la mère du meurtrier remercie le gouvernement suédois d’avoir pris soin de son fils de la même manière qu’elle l’aurait fait.
C’est le 10 août 2015 qu’Abraham Ukbagabir a tué Carola et Emil Herlin sur Ikea à Västerås. L’Erythréen, alors âgée de 35 ans, venait juste d’être informé par le Conseil suédois des migrations qu’il ne pourrait pas rester en Suède.
Averti qu’il allait devoir encore quitter la Scandinavie, il a décidé de tuer des blancs
Après son double meurtre, il s’est frappé dans l’estomac, mais a survécu. Il voulait que son meurtre reçoive le maximum d’attention que possible, alors il a choisi des victimes blanches.
« Ils avaient l’air suédois », a déclaré l’immigrant érythréen lui-même. « Que tout le monde puisse rester dans le pays, mais pas moi, je considérais que c’était un crime contre moi. » « Pour montrer que j’ai été traité injustement et pour me calmer, j’ai attaqué ces gens. »
« Ça arrive ! Je comprends que ce n’est pas une bonne chose. Mais je veux oublier ça. »
Le tribunal du district de Västmanland a condamné Abraham Ukbagabir à l’emprisonnement et à l’expulsion de la vie, une sentence qui a ensuite été fixée par la cour d’appel.
Maintenant, le tueur et ses proches peuvent s’exprimer dans Express.
Ukbagabir plaide pour endurer sa peine en Érythrée. Quand l’Express souligne qu’il a tué deux personnes complètement innocentes, il répond:
– Ça arrive ! Je comprends que ce n’est pas une bonne chose. Mais je veux oublier ça.
Ce meurtre est un événement terrible pour les proches, il ne semble pas s’en soucier. Il n’y a pas quelque chose qu’il puisse faire ou leur dire. « C’est fait », dit-il, en soulignant que l’événement est «histoire».
Parcours d’un réfugié rejeté : l’Italie n’était pas assez bien pour lui
Abraham Ukbagabir est arrivé en Italie. Mais ce n’était pas le but. Il voulait la Scandinavie. Il est allé en Norvège mais a été renvoyé en Italie. Puis il est allé au Danemark, mais a été renvoyé en Italie à nouveau. En Suède, il n’a pas été expulsé directement mais a été placé dans une résidence d’asile. Mais ensuite, il a également rejeté cela et est entré dans la clandestinité.
C’est le journaliste indépendant Martin Schibbye qui a rencontré la famille d’Abraham Ukbagabir en Erythrée.
Son frère a dit au journal qu’il était surpris qu’Abraham Ukbagabir soit toujours en vie. Il croyait qu’il y avait la peine de mort pour les gens qui tuent deux innocents, rapporte Expressen, soulignant que l’Europe est clairement différente de l’Afrique.
La mère de la mère dit qu’elle a honte de ce qu’a fait Ukbagabir, mais souligne en même temps qu’elle estime que le gouvernement suédois prend soin de son fils, « comme si c’était leur propre enfant ».
Source : Friatider
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