Les chiffres sont sans appel : depuis 2014, environ 1 800 000 Migrants/immigrés sont rentrés en Europe. Soit l’équivalent en terme de population de deux pays de l’Union européenne, comme l’Estonie (1,3 millions d’habitants) et le Luxembourg (500 000 habitants).
En 2014 en effet, selon les chiffres officiels (qui ne prennent d’ailleurs pas en compte tous les immigrés clandestins qui n’ont pas pu être recensés par définition) , ce sont 216 054 migrants qui sont rentrés sur notre continent, puis plus d’un million en 2015, 352 822 en 2016, et, depuis le 1er janvier, 140 538 personnes.
Pour cette année 2017, les arrivées se font essentiellement par l’Italie, submergée par 107 000 arrivées (il suffit de se rendre dans les principales villes du Pays pour s’en rendre compte), mais aussi la Grèce et l’Espagne.
Sur bientôt 4 ans, la population de l’Union européenne aura donc accueillie en plus de sa courbe démographique traditionnelle, l’équivalent de deux petites nations qui la composent. Un accueil forcé, non décidé par les populations de notre continent, et qui semble majoritairement définitif si l’on s’en fie aux statistiques des expulsions, notamment en France.
Pour la France, selon les dernières données publiées par le ministère de l’Intérieur, qui couvre la période 2009 – 2015, il y a eu 15 485 éloignements forcés d’étrangers en situation irrégulière en 2015. Une goutte d’eau si l’on compare avec le nombre d’arrivées dans le pays, clandestines ou pas.
Dans le même temps, Emmanuel Macron vient d’annoncer l’accueil prochain de 10 000 migrants – qui n’incluent bien évidemment pas tous ceux qui, vrais ou faux mineurs, clandestins ou demandeurs d’asile, sont déjà en France et ne comptent pas en partir, malgré des services d’accueil saturés, et l’opposition de plus en plus croissante d’une partie de la population.
Ces chiffres effarants n’empêchent pas certains politiques – prétendument spécialistes en économie – d’affirmer par exemple, comme Karine Berger que pour la France : « L’idée est d’envisager plutôt un flux de 300.000 immigrés par an, soit 10 millions de personnes d’ici 2040 qui, selon nous, sont indispensables pour régénérer la population (sic), permettre à notre économie de conserver sa capacité d’innovation et pérenniser notre système de protection sociale. »
Un quasi appel à l’extinction de la population autochtone (par le terme «régénérer la population») qui trouve écho à la fois chez certains politiques, mais aussi chez des responsables économiques – qui voient dans l’arrivée d’une main d’oeuvre maléable, peu exigeante économiquement et socialement, une belle opportunité pour faire de l’argent.
Les chiffres de l’immigration aujourd’hui en Europe sont inquiétants. C’est la démographe Michelle Tribalatqui l’affirmait encore récemment. L’impossibilité en France notamment, d’avoir recours à des statistiques ethniques pour dresser un portrait précis des populations qui se côtoient sans pour autant « vivre ensemble » dans l’hexagone, est par ailleurs un vrai handicap pour mesurer le poids de l’immigration et le changement progressif, ethnique et culturel, de la population en France.
Ces statistiques ethniques, généralisées à l’Union Européenne, seraient d’ailleurs les seules à même de produire une photo, à un instant T, de la composition ethnique de notre continent, et d’ainsi voir si le Grand Remplacement (la disparition progressive des populations blanches par les populations extra européennes) n’est qu’un fantasme ou bien une réalité.
En attendant, en 4 ans, les chiffres très officiels que nous avons décrits plus haut parlent d’eux même . Et le rapport des autorités allemandes expliquant que 6 millions d’individus (soit un nouveau Danemark et une population supérieure à la population irlandaise) chercheraient, à très court terme, à quitter l’Afrique pour pénétrer en Europe, n’est pas là pour rassurer les populations autochtones…
Via Breizh info
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