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#Montpellier 🇫🇷 Un prof de droite assume avoir porté des coups pour garder le contrôle de sa classe

Le texte qui suit est un copier-coller d’un article infâme des gauchistes de la redac des Inrocks. Comme vous le verrez, il est très orientĂ©.

On commence seulement Ă  y voir un peu plus clair dans les violences subies par les Ă©tudiants grĂ©vistes qui occupaient un amphi de la fac de droit de Montpellier, le 23 mars dernier, contre la loi Vidal. Pour rappel, un commando d’hommes cagoulĂ©s a fait irruption dans la salle cette nuit-lĂ  pour Ă©vacuer violemment les occupants, Ă  grand renfort de coups de matraque, faisant plusieurs blessĂ©s dont trois hospitalisĂ©s. Dans la foulĂ©e, le doyen de la fac de droit, Philippe PĂ©tel, accusĂ© par plusieurs tĂ©moignages d’avoir facilitĂ© l’accès des agresseurs Ă  l’Ă©tablissement, a donnĂ© sa dĂ©mission.

Un professeur d’histoire du droit « très conservateur »

Alors que deux enquĂŞtes sont en cours pour dĂ©terminer ce qu’il s’est passĂ© (l’une menĂ©e par le parquet de Montpellier, l’autre par l’inspection gĂ©nĂ©rale de l’administration de l’Education nationale et de la recherche), le flou commence aussi Ă  se dissiper sur la principale inconnue de cette agression : ses auteurs. Dès le dĂ©part, des Ă©tudiants prĂ©sents ont accusĂ© certains profs et chargĂ©s de TD d’avoir participĂ© Ă  cette expĂ©dition punitive. InterrogĂ© par LibĂ©, le doyen Philippe PĂ©tel avait dĂ©clarĂ© qu’il Ă©tait « possible » qu’un prof de droit ait Ă©tĂ© effectivement prĂ©sent : “Parmi les personnes cagoulĂ©es, oui, c’est possible qu’il y ait eu un prof de droit, c’est possible, les gens de la fac dĂ©fendaient leur fac”.

D’après LibĂ©, le site antifasciste montpelliĂ©rain Le Pressoir a publiĂ© ce week-end quatre noms d’enseignants accusĂ©s, avant de les supprimer de l’article. L’un d’entre eux est un professeur d’histoire du droit, Jean-Luc Coronel de Boissezon. DĂ©crit comme conservateur, il a notamment signĂ© une tribune s’opposant au mariage pour tous et figure mĂŞme selon la Ligue des droits de l’Homme de l’HĂ©rault sur une photo d’une manifestation des rĂ©gionalistes d’extrĂŞme droite de la Ligue du Midi qui date d’il y a deux ans.

“Je n’ai pas l’habitude, lorsque je suis agressé, de rester passif”

Alors que plusieurs tĂ©moignages recueillis par LibĂ© affirment formellement qu’il Ă©tait prĂ©sent, et qu’il a participĂ© aux violences, l’intĂ©ressĂ© a rĂ©pondu par courriel : “Si j’étais bien prĂ©sent dans l’amphithéâtre de ma facultĂ© ce soir-lĂ  pour veiller sur nos locaux, nos Ă©tudiants et nos collègues prĂ©sents, je n’étais Ă©videmment pas cagoulĂ© et donc parfaitement identifiable de mon plein gré”. S’il ne s’Ă©tend pas sur les circonstances et sur ses actes, rĂ©servant ses observations aux enquĂŞteurs, il ne nie pas avoir portĂ© des coups : “Je n’ai pas l’habitude, lorsque je suis agressĂ©, de rester passif”. D’après la LDH, il a d’ores et dĂ©jĂ  Ă©tĂ© entendu par la police. Quant aux trois autres enseignants suspectĂ©s, l’un a rĂ©pondu par mail Ă  LibĂ© qu’il Ă©tait « étranger » aux violences et qu’il les condamnait.


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