La semaine dernière, un homme grec de 78 ans a été arrêté par la police pour avoir tiré sur un réfugié syrien de 16 ans avec un fusil de chasse, le touchant à la tête et aux jambes.
Selon l’agence de presse grecque Lesvosnews, le Grec admet avoir tiré sur le réfugié en le confrontant à l’intérieur de sa propriété. Il pensait que le réfugié essayait de cambrioler ses biens. Il a toutefois déclaré clairement qu’il n’avait aucune intention de le tuer.
La famille du réfugié prétend qu’ils ont forcé leur chemin dans la propriété du vieil homme pour se protéger et échapper à une lutte de masse entre les Afghans et les Arabes. La bagarre s’est produite à l’intérieur du camp de réfugiés voisin de la Moria.
Le Grec de 78 ans a été à plusieurs reprises victime de cambriolage de migrants dans le passé. Pendant le procès, une grande foule de résidents locaux se sont rassemblés devant le palais de justice pour soutenir le vieil homme. Le chef de la communauté locale de la Moria, M. Nikos Trakellis, était parmi eux.
Un rapport antérieur selon lequel M. Trakelis avait entamé une grève de la faim pour protester contre le crime des migrants en dehors du Secrétariat général de la politique de la mer Égée et des îles. Lors de sa protestation, il a averti le gouvernement grec que les résidents sont prêts à se faire justice eux-mêmes, parce qu’ils se sentent abandonnés.
Une réaction comme celle-ci devait arriver tôt ou tard. Ce n’était qu’une question de temps qu’un tel événement se produirait. Seul le gouvernement grec de gauche ferme les yeux sur le crime des migrants, ce qui dérange clairement les communautés locales.
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