Personne n’a vu venir ce phĂ©nomène. Le nombre d’ados Ă©trangers qui Ă©chouent, seuls, chaque annĂ©e Ă Nantes a Ă©tĂ© multipliĂ© par 12 en cinq ans. (…)
Cinq ans plus tard, le monde a changĂ©. Pas un peu. Aujourd’hui, les services dĂ©partementaux peinent Ă faire face. Le nombre d’enfants migrants qui doivent ĂŞtre protĂ©gĂ©s a littĂ©ralement explosĂ©. Ce ne sont plus 40 enfants sur qui il faut veiller, comme en 2012, mais plus de 600. Le plus souvent âgĂ©s de 16 Ă 18 ans. (…)
Le budget consacrĂ© aux mineurs Ă©trangers isolĂ©s a Ă©tĂ© multipliĂ© par vingt, passant de 600 000 € annuels Ă 11 millions. Et ça ne suffit Ă©videmment pas. (…)
Des tensions Ă©clatent, par exemple, quand des mineurs deviennent majeurs. Ă€ ce moment-lĂ , leur hĂ©bergement n’est plus pris en charge par la collectivitĂ©. Mais expulser le mineur devenu majeur d’une chambre peut s’avĂ©rer bien difficile ou pĂ©nible pour un hĂ´telier… (…)
La Guinée : c’est le pays d’où arrivent le plus les mineurs étrangers isolés. Viennent ensuite le Mali, le Cameroun et la Côte d’Ivoire. Une trentaine de Bangladais sont aussi pris en charge.
Source :Â Ouest-France
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