Le risque d’expulsion des migrants du gymnase Jeanne Bernard Ă Saint-Herblain et de la « maison des familles » Ă Nantes approche. En l’absence de solutions de relogement en nombre suffisant, l’inter-collectif « Personne Ă la rue » appelle l’État et les collectivitĂ©s Ă mettre en œuvreleur pouvoir de rĂ©quisition.
L’Ă©chĂ©ance approche mais les solutions de relogement manquent toujours. Pour près de 300 migrants qui vivent dans « des conditions abominables » au gymnase Jeanne Bernard Ă Saint-Herblain depuis octobre dernier, l’expulsion devrait intervenir « au 9 juin » selon les associations de soutien. Pour ceux de la « maison des familles » à Nantes, le juge a, le 28 mars dernier, accordĂ© un dĂ©lai de 3 mois avant l’expulsion de « cinq Ă huit familles dont une dizaine d’enfants ». Sans compter ceux qui dĂ©jĂ , « dorment Ă la rue, sous les ponts, dans des squats, des bidonvilles », Ă©crit l’inter-collectif Personne Ă la rue, dans un communiquĂ© publiĂ© ce mercredi.
« L’occupation de bâtiment vides comme dernier recours »
Dans ce communiquĂ©, l’inter-collectif, constituĂ© de plusieurs associations de soutien au migrants, veut interpeller « l’Etat et les maires sur leur pouvoir de rĂ©quisition » . Il dĂ©nonce « l’absence de propositions d’hĂ©bergement d’urgence en nombre suffisant et l’inaction des autoritĂ©s malgrĂ© leur pouvoir de rĂ©quisition « . « Personne Ă la rue » constate alors que les « occupations temporaires de bâtiments vides constituent le dernier recours permettant de mettre Ă l’abri les personnes (…) tel que la loi le prĂ©voit… ».
Source : Presse Océan
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