Alain Peyrad, 59 ans, battu à mort sans raison dimanche 26 mai au petit matin, logeait dans la pension de famille du 32 rue Francis-Marcero. C’est à une dizaine de mètres de l’entrée de sa résidence que le drame s’est noué. Un déchaînement d’une rare violence qui ne trouve pas d’explication, si ce n’est un contexte de forte alcoolisation chez les agresseurs qui ont dérobé le portefeuille de la victime.
Dans le cadre de l’enquête, deux jeunes de 20 ans issus de la région lézignanaise avaient été rapidement interpellés quelques minutes après les faits. Ils ont été mis en examen pour vol avec violence ayant entraîné la mort.
Au sein de la pension de famille où résidait Alain Peyrad – il vivait seul – c’est la consternation. « Cela fait environ deux ans qu’il habitait ici », confie un résident. « Il était très apprécié, très serviable. Toujours là pour aider. Il avait beaucoup d’humour, il nous faisait souvent rire », raconte une autre. « On est tous très triste et choqué. Il avait dû vouloir prendre son café dehors ou aller acheter des cigarettes », continue-t-elle alors que la crainte de sortir la nuit ou à des heures de faible affluence se fait sentir dans les propos des résidents.
Source : L’Indépendant
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